A Deauville


Je suis de la génération geek, et pas mal de mes collègues sont, comme moi, des accros aux jeux vidéo. Et la semaine dernière, j’ai participé à un incentive à Deauville où nous avons, comme toujours, pas mal discuté sur le sujet. Il a notamment été question de Microsoft, qui nous a pas mal énervés. Nous sommes persuadés que la prochaine Xbox One X sera un ratage complet. Et la dernière conférence de Microsoft pré-gamescom vient de nous donner raison ! La firme de Redmond est décidément incompréhensible, dans ce domaine. Techniquement, la firme a la puissance nécessaire pour écraser purement et simplement son concurrent. Après tout, Sony dépend bien plus de sa Playstation que Microsoft ne dépend de sa Xbox. Et pourtant, c’est Sony qui l’emporte haut la main avec sa PS4. Comment une telle chose est-elle possible ? Comment une entreprise peut-elle commettre autant d’erreur ? En matière de console de salon, il n’y a pas de miracle : ce sont les jeux qui font la différence. Personnellement, j’ai acheté la première Xbox pour jouer à Dead rising. Sony l’a bien compris, et propose donc à chaque génération des exclus qui poussent à l’achat de sa console : Uncharted, God of war, etc. Microsoft, en revanche, semble incapable de proposer quoi que ce soit de nouveau depuis quelques années : il se repose sur ses vieilles exclus qui ne font plus rêver personne (Forza Motorsport numéro 7 ?!). C’est assez terrible, de manquer à ce point sa cible. Les pontes de Microsoft semblent complètement déconnectés des réalités du marché. Et il y a fort à parier que la Xbox One X (rien que le nom, bon sang : quel manque de génie !) soit très largement boudée par les joueurs. Ce qui n’est pas une bonne chose : le marché du jeu vidéo a besoin de l’émulation d’une concurrence forte pour être au top. En tout cas, j’ai bien apprécié cet incentive. Tenez, je vous mets en lien l’agence qui s’en est occupée, si vous voulez voir le détail du programme ! Pour plus d’informations, allez sur le site de cette expérience incentive à Deauville et retrouvez toutes les informations.



Le marketing one to one


Face aux entreprises productrices de biens et de services, le commerçant possède un atout stratégique : il est en contact direct avec le consommateur grâce à la relation commerciale qu’il entretient avec lui. Ce contact permet à l’enseigne de communiquer directement des offres au client dans le but de susciter un acte d’achat. Reposant autrefois sur les mécanismes du marketing de masse (catalogues, marketing direct), il devient de plus en plus personnalisé pour tendre vers le marketing « one to one ». Le marketing one to one est une pratique qui consiste à individualiser les actions de promotion et de communication en fonction des attentes et du profil de chaque client ou prospect. A chaque individu doit correspondre une action ou une offre particulière, éventuellement unique. Le marketing one to one va au-delà d’une simple personnalisation nominative de la communication, comme pouvait le faire le marketing direct, et ses pratiques s’enrichissent dans la durée par la relation d’apprentissage. Méthode nettement plus efficace que la communication de masse, elle reste néanmoins plus complexe à mettre en œuvre pour deux raisons : 1 Une communication personnalisée nécessite une base de données solide. La plupart des enseignes de commerce à distance possèdent ces données : achats passés, pages consultées, listes d’envies, paniers abandonnés sont autant d’informations utiles pour dresser le portrait du client et déterminer ses goûts et ses attentes. Sur ce point, les click & mortar ont clairement un avantage à faire valoir : leur réseau de magasins. Un passage d’un client en magasin est une opportunité supplémentaire pour l’enseigne de collecter de l’information le concernant. Néanmoins, pour que cette information soit pleinement utile, cela implique une organisation réellement omnicanale avec des plateformes de gestion de données unifiées. 2 Pour construire un message parfaitement adéquat, la seule existence de la base de données ne suffit pas : elle doit être exploitée. Bien que de nombreux progrès aient été réalisés par les enseignes ces dernières années, le potentiel offert par les données demeure encore sous-exploité.