mars 27th, 2019
Dernièrement, j’ai effectué un voyage de groupe à Prague. Or, j’avais déjà accompli un voyage de ce type il y a deux ans avec ma chère et tendre, mais ça ne m’avait pas du tout convaincu. Parce que bien sûr, qui dit voyage de groupe dit groupe, et là, on peut vite en arriver à croire, comme Sartre, que l’enfer, c’est les autres… Lors de notre premier voyage, nous avons dû côtoyer un alcoolique et une cougar, et ces individus nous avaient donné des envies de meurtre. Et en dépit de ça, ma femme et moi avons décidé de retenter notre chance, et nous avons bien fait ! Notre groupe était plutôt varié. Il y avait notamment un chauffeur Uber, des grands-parents, une bande d’amis à peine sortis du lycée, un couple de jeunes mariés… Et ce caractère hétéroclite a donné lieu à des discussions passionnants. C’est simple : j’ai senti une atmosphère ouverte et fraternelle qu’on trouve rarement.Pourquoi l’alchimie a fonctionné ? Mystère. En tout cas, l’atmosphère était bien présente. Mais nous n’avons pas essayé de revoir ces personnes en dehors de ce voyage. Nous avons bien sûr échangé nos mails, mais je sais déjà que nous ne donnerons pas suite. Ma femme et moi avions déjà essayé la dernière fois de revoir un couple avec lequel nous avions sympathisé. Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas la meilleure idée qu’on ait pu avoir ! Parce qu’une fois qu’on n’est plus dans le contexte du voyage, on découvre rapidement qu’on n’a rigoureusement rien à se dire. Le charme du voyage ne se poursuit pas au-delà. En tout cas, cela m’a en tout cas appris que, parfois, les voyages de groupe, c’est bien. D’ailleurs, ma femme et moi envisageons déjà de renouveler l’expérience, plutôt que de partir seuls. Ce voyage de groupe m’a rappelé une chose fondamentale. Au fond, ce n’est pas tant la destination qui rend un voyage une aventure inoubliableque les rencontres qu’on y fait. Pour en savoir davantage, je vous recommande la lecture du blog sur cette de voyage organisé en République Tchèque qui est très bien fait sur ce sujet.
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mars 26th, 2019
Les scientifiques ont donc décidé de mesurer indirectement la lumière des étoiles. Pour cela, ils se sont tournés vers un autre observatoire spatial de la NASA, le télescope spatial Fermi. Fermi est conçu pour mesurer les rayons gamma, la forme de lumière la plus énergique. Comme la lumière visible, les rayons gamma sont constitués de photons, mais sont invisibles à l’œil humain. Certaines des meilleures sources de rayons gamma de l’univers proviennent de blazars: des trous noirs géants, des millions de fois plus massifs que notre soleil, situés au centre de leur galaxie. Ces trous noirs se nourrissent du matériel cosmique environnant. En mangeant, les trous noirs envolent des jets de particules extrêmement énergétiques, y compris les rayons gamma, et les envoient dans l’espace à une vitesse proche de celle de la lumière. Malgré leurs noms, «les trous noirs sont les sources les plus brillantes de l’univers, ce qui est assez spectaculaire», explique Marco Ajello, astrophysicien à la Clemson University en Caroline du Sud et auteur principal de l’étude. Fermi peut détecter cette action car des centaines de blazars sont directement pointés vers la Terre, permettant de réaliser des mesures précises des jets. Dans leur frénésie, les rayons gamma peuvent entrer en collision avec un brouillard cosmique qui plane dans l’univers depuis ses tout premiers jours. Le brouillard, appelé lumière de fond extragalactique, agit comme une toile d’araignée et capture les photons. Au cours de milliards et de milliards d’années, le brouillard a accumulé une partie des radiations émises par toutes les sources lumineuses – principalement des étoiles et des trous noirs affamés – dans l’univers. La lumière des étoiles emprisonnée dans ce brouillard continue de voyager à travers l’univers longtemps après que ses sources se sont éteintes, produisant un disque de lumière flottant. Lorsque les rayons gamma se brisent dans le brouillard, ils en absorbent une partie. Le puissant jet d’un trou noir, jadis un phare lumineux dans le brouillard, s’atténue légèrement. Fermi mesure ce décalage et les astrophysiciens peuvent utiliser les données pour suivre la quantité de rayons gamma – de photons – absorbés et, à leur tour, suivre les modifications de la composition du brouillard. Ajello et ses collègues ont analysé les données de Fermi pour plus de 700 blazars placés à différentes distances de la Terre. Chaque blazar a révélé une tranche différente de l’histoire de l’univers; l’équipe a observé le brouillard cosmique environnant autour de chacun d’eux pour estimer la lumière des étoiles présente à une époque donnée. «Nous pouvons en déduire comment la lumière d’arrière-plan s’est construite au fil du temps», déclare Kári Helgason, astrophysicien à l’Université d’Islande, co-auteur de l’étude. Les astrophysiciens ont examiné aussi loin que la technologie actuelle le leur permet. Mais un autre instrument, qui pourrait vraiment changer le jeu, est en route. La NASA envisage de lancer un télescope 100 fois plus puissant que Hubble en 2021. Le télescope spatial James Webb analysera l’univers en infrarouge au lieu de la lumière optique, une conception qui lui permettra de traverser le brouillard cosmique et de révéler les premières époques de l’univers. . «C’est la magie de l’astronomie», déclare Helgason. « Plus on regarde en arrière [dans l’espace], plus on regarde en arrière dans le temps. »
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