Il y a un avant et un après. Samedi dernier, j’ai en effet opéré un vol en avion de chasse dans le ciel de Deauville et c’était carrément formidable. Néanmoins, quand j’ai raconté cette expérience autour de moi, j’ai été éberlué par la réaction de mes collègues, qui ne voyaient tout simplement pas que j’aie pu dépenser 1800 euros pour un moment aussi bref. Je ne m’y attendais tellement pas que je n’ai pas su quoi leur répondre sur le moment. Mais dans le fond, j’ai tendance à penser que nous évoluons dans des réalités si différentes que toute communication entre nous est vouée à l’échec. Bien entendu, j’aurais pu engloutir ce pécule dans un écran HDR. Le hic, c’est que je n’en ai pas besoin. De mon point de vue, j’ai déjà tout ce dont j’ai besoin. Il me semble plus essentiel de vivre des moments remarquables. Tout ce temps passé l’écran est du temps sans valeur. Alors que la demi-heure que j’ai passée dans ce cockpit restera gravé au fer rouge dans ma mémoire. Voilà à quoi cela se résume assez simplement, au fond : à un choix existentiel. Est-ce que le matériel a plus de valeurs que les souvenirs ? De mon côté, la réponse est assez évidente. Et cela ne fait rien si certaines personnes me pensent déraisonnable. L’éternelle histoire de la cigale et la fourmi, j’imagine. Si cette expérience vous tente, voilà le site par lequel je suis passé pour ce vol . Mais attention, c’est clairement déconseillé aux âmes sensibles ! Davantage d’information sur cette expérience de ce baptême de l’air en avion de chasse Fouga Magister en allant sur le site web de l’organisateur.
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